lunes, 4 de diciembre de 2006
Lacan y las palabras
Mi prima V, joven y brillante sinóloga-lacaniana, me manda una frase muy tranquilizadora de Pierre Rey en "ese libro maravilloso sobre su análisis", Una temporada con Lacan: "Al no temer las palabras, ¿cómo iba a temer las cosas?"
Esa idea me devuelve cierta confianza perdida; ¡creo que yo no temo las palabras!
Dice Alejandra Pizarnik en "La palabra que cura": 'Esperando a que un mundo sea desenterrado por el lenguaje, alguien canta el lugar en que se forma el silencio.'
Y también dice: 'Para que las palabras no basten es preciso alguna muerte en el corazón.'
Y Roland Barthes, en Fragments d'un discours amoureux
"Le langage est une peau : je frotte mon langage contre l'autre. C'est comme si j'avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout des mots. Mon langage tremble de désir. L'émoi vient d'un double contact : d'une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est "je te désire", et le libère, l'alimente, le ramifie, le fait exploser (le langage jouit de se toucher lui-même); d'autre part, j'enroule l'autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j'entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire auquel je soumets la relation."
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1 comentario:
otra que me encanta : la verdad tiene estructura de ficción ;-)
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